Peu de gens ont été surpris par le déchaînement de violence dans les universités marocaines ; car elle y a toujours été malheureusement banalisée. Si elle n’est pas entre étudiants de tendances idéologiques différentes, elle est, le plus souvent, entre ceux-ci et les forces de l’ordre. D’ailleurs, plusieurs étudiants croupissent encore au jour d’aujourd’hui dans la prison parce que impliqués dans les affaires de violence. Alors que les moins chanceux, ils y ont laissé carrément leurs vies. À ce phénomène pour le moins inquiétant mais ô combien révélateur, essentiellement deux raisons.
Primo, il faut savoir que la violence est présente dans toutes les strates de la société. Sans vouloir exagérer, elle structure même la personnalité du Marocain. Et cela commence à la maison, dans le milieu familial. Tout jeune déjà, au moindre écart, l’enfant est systématiquement brutalisé par les parents, les frères ou toute personne tutélaire. Dans la rue, c’est le même scénario qui se répète. Pour se défendre contre les autres et sauver sa peau, il faut absolument être brutal et agressif. La violence institutionnelle n’est pas non plus à sous-estimer. La seule manière du régime pour résoudre les problèmes est d’user, d’une manière parfois massive, de la répression. Résultat : beaucoup de Marocains ont une peur bleue de leur État.
Secundo, c’est une lapalissade que de dire qu’au Maroc, il y a un terrible déficit démocratique. Nulle part le dialogue et le débat ne sont encouragés. Même à l’école, il est quasiment impossible d’exprimer ses idées librement. L’autorité du maître étant quasiment sacrée, combien d’élèves ont été torturés ou obligés de redoubler l’année ou, dans le pire des cas, expulsé de l’école car ils ont eu le malheur d’exprimer une opinion différente. Il ne faut même pas essayer de les compter.
Par ailleurs, le pluralisme culturel et politique est combattu, car vécu comme une sorte de désordre. Tout le monde doit être pareil. Aucune tête ne doit pas dépasser. Dans ce contexte, il est bien normal que tout le monde pense que la seule manière d’imposer ses idées, c’est d’user de la violence. Car incapable de les expliquer pour convaincre les autres de leur justesse. Étant le miroir de la société, l’université marocaine ne peut donc échapper à la règle. N’a-t-elle pas produit, par le passé, les groupes extrémistes d’obédience baâthistes (Le Polisario et tous les mouvements soit disant révolutionnaires des années 70) ? N’a-t-elle pas produit les intégristes les plus virulents (des étudiants islamistes sont encore en prison car ils ont tué d’autres étudiants qui ne partagent pas leurs opinions) ?
En résumé, la violence est, hélas !, très présente dans l’université marocaine. D’autant plus qu’elle est exacerbée par les idées totalement opposées des mouvements idéologiques qui y sont dominateurs. En toute franchise, quel lien peut-il y avoir entre les nationalistes arabes et le mouvement amazigh ? Quel rapport peut-il y avoir entre les militants du Polisario et les Islamistes ? Absolument rien.
Primo, il faut savoir que la violence est présente dans toutes les strates de la société. Sans vouloir exagérer, elle structure même la personnalité du Marocain. Et cela commence à la maison, dans le milieu familial. Tout jeune déjà, au moindre écart, l’enfant est systématiquement brutalisé par les parents, les frères ou toute personne tutélaire. Dans la rue, c’est le même scénario qui se répète. Pour se défendre contre les autres et sauver sa peau, il faut absolument être brutal et agressif. La violence institutionnelle n’est pas non plus à sous-estimer. La seule manière du régime pour résoudre les problèmes est d’user, d’une manière parfois massive, de la répression. Résultat : beaucoup de Marocains ont une peur bleue de leur État.
Secundo, c’est une lapalissade que de dire qu’au Maroc, il y a un terrible déficit démocratique. Nulle part le dialogue et le débat ne sont encouragés. Même à l’école, il est quasiment impossible d’exprimer ses idées librement. L’autorité du maître étant quasiment sacrée, combien d’élèves ont été torturés ou obligés de redoubler l’année ou, dans le pire des cas, expulsé de l’école car ils ont eu le malheur d’exprimer une opinion différente. Il ne faut même pas essayer de les compter.
Par ailleurs, le pluralisme culturel et politique est combattu, car vécu comme une sorte de désordre. Tout le monde doit être pareil. Aucune tête ne doit pas dépasser. Dans ce contexte, il est bien normal que tout le monde pense que la seule manière d’imposer ses idées, c’est d’user de la violence. Car incapable de les expliquer pour convaincre les autres de leur justesse. Étant le miroir de la société, l’université marocaine ne peut donc échapper à la règle. N’a-t-elle pas produit, par le passé, les groupes extrémistes d’obédience baâthistes (Le Polisario et tous les mouvements soit disant révolutionnaires des années 70) ? N’a-t-elle pas produit les intégristes les plus virulents (des étudiants islamistes sont encore en prison car ils ont tué d’autres étudiants qui ne partagent pas leurs opinions) ?
En résumé, la violence est, hélas !, très présente dans l’université marocaine. D’autant plus qu’elle est exacerbée par les idées totalement opposées des mouvements idéologiques qui y sont dominateurs. En toute franchise, quel lien peut-il y avoir entre les nationalistes arabes et le mouvement amazigh ? Quel rapport peut-il y avoir entre les militants du Polisario et les Islamistes ? Absolument rien.
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