Moustapha Ramid, l’un des ténors du parti d’obédience islamiste le PJD, vient de faire une confession qui vaut son pesant d’or. Et c’est vraiment le cas de le dire. Car elle renseigne, d’une part, sur les méthodes ignobles du Makhzen à l’encontre de ses opposants ou, simplement, ses contradicteurs et, d’autre part, sur l’instrumentation obscène et vulgaire des Islamistes- car très fort en gueule- pour faire taire toute voix détonnante.
Dressons le décor : à l’époque où la polémique entourant les caricatures danoises sur le prophète, était à son apogée, Fouad Ali El Himma, l’ami du roi et l’ex-homme fort du ministère de l’Intérieure, a intimé l’ordre au PJD et ses sympathisants, selon l’aveu du même Ramid, de mobiliser leurs troupes contre le Journal Hebdo et son équipe sous prétexte qu’ils auraient publié les caricatures incriminées.
Ainsi des manifestations ont été organisées devant le parlement à Rabat, des sit-in ont eu lieu devant le siège de la publication à Casablanca, sans oublier les attaques en règles contre ses journalistes, via l’organe du PJD, Attajdid. Si ma mémoire est bonne, des poursuites judiciaires ont même été engagées contre son directeur, M. Jamâi. Pour tout dire, on a crée ex nihilo toute une vraie fausse affaire pour discréditer un magazine et ses responsables.
Dans le cas des militants amazighs, on assiste exactement au même scénario. Il ne passe pas un jour sans que le journal Attajdid ne fasse un papier pour insulter, injurier, et même excommunier tous ceux qui ont à cœur la défense de l’amazighité. Le tout concocté par des mercenaires scribouillards se déclarant amazighs, sans pudeur aucune. Vous n’avez qu’à voir leurs noms : Oubari, Aït Mhend, Bouikhef…
En fait, c’est clair comme l’eau de roche, l’actuelle agitation des Islamistes du PJD ne peut avoir qu’une seule et unique explication. Ils ont, encore une fois, reçu l’ordre de leurs maîtres pour s’attaquer, cette fois-ci, non plus au Journal Hebdo mais carrément aux Amazighs. Aussi avons-nous eu droit à toutes sortes d’accusations fallacieuses. Parfois d’un ridicule absolument effarant. On se demande vraiment si ceux qui les profèrent ont un minimum de bon sens.
Ce serait vain de tout citer, mais on va se contenter juste de quelques titres qui nous annoncent, amplement, la couleur. Que de la calomnie la plus basse ! Jugez-en : les Amazighs ou la 5e colonne, l’isramazighisme au Maroc (contraction d’Israël et d’amazighisme), le dahir berbère ou le complexe des élites amazighs, le sionisme kidnappe la question amazigh…
C’est une évidence que la question amazighe est quasiment une obsession chez les médiocres plumitifs de la presse marocaine- car hélas pas seulement les Islamistes exècrent les Amazighs. Tout simplement parce que c’est une cause on ne peut plus juste. Celle de tout un peuple qui ne souhaite qu’une chose : renouer avec la liberté. Ne dit-on pas que les Amazighs sont des hommes libres ?
Dressons le décor : à l’époque où la polémique entourant les caricatures danoises sur le prophète, était à son apogée, Fouad Ali El Himma, l’ami du roi et l’ex-homme fort du ministère de l’Intérieure, a intimé l’ordre au PJD et ses sympathisants, selon l’aveu du même Ramid, de mobiliser leurs troupes contre le Journal Hebdo et son équipe sous prétexte qu’ils auraient publié les caricatures incriminées.
Ainsi des manifestations ont été organisées devant le parlement à Rabat, des sit-in ont eu lieu devant le siège de la publication à Casablanca, sans oublier les attaques en règles contre ses journalistes, via l’organe du PJD, Attajdid. Si ma mémoire est bonne, des poursuites judiciaires ont même été engagées contre son directeur, M. Jamâi. Pour tout dire, on a crée ex nihilo toute une vraie fausse affaire pour discréditer un magazine et ses responsables.
Dans le cas des militants amazighs, on assiste exactement au même scénario. Il ne passe pas un jour sans que le journal Attajdid ne fasse un papier pour insulter, injurier, et même excommunier tous ceux qui ont à cœur la défense de l’amazighité. Le tout concocté par des mercenaires scribouillards se déclarant amazighs, sans pudeur aucune. Vous n’avez qu’à voir leurs noms : Oubari, Aït Mhend, Bouikhef…
En fait, c’est clair comme l’eau de roche, l’actuelle agitation des Islamistes du PJD ne peut avoir qu’une seule et unique explication. Ils ont, encore une fois, reçu l’ordre de leurs maîtres pour s’attaquer, cette fois-ci, non plus au Journal Hebdo mais carrément aux Amazighs. Aussi avons-nous eu droit à toutes sortes d’accusations fallacieuses. Parfois d’un ridicule absolument effarant. On se demande vraiment si ceux qui les profèrent ont un minimum de bon sens.
Ce serait vain de tout citer, mais on va se contenter juste de quelques titres qui nous annoncent, amplement, la couleur. Que de la calomnie la plus basse ! Jugez-en : les Amazighs ou la 5e colonne, l’isramazighisme au Maroc (contraction d’Israël et d’amazighisme), le dahir berbère ou le complexe des élites amazighs, le sionisme kidnappe la question amazigh…
C’est une évidence que la question amazighe est quasiment une obsession chez les médiocres plumitifs de la presse marocaine- car hélas pas seulement les Islamistes exècrent les Amazighs. Tout simplement parce que c’est une cause on ne peut plus juste. Celle de tout un peuple qui ne souhaite qu’une chose : renouer avec la liberté. Ne dit-on pas que les Amazighs sont des hommes libres ?