Comme vous le savez tous probablement, l’Algérie est très « neutre » concernant le problème pour le moins absurde du Sahara occidental. C’est du moins ce qu’elle répète à qui veut l’entendre. À chaque fois qu’elle en a l’occasion. Et ce pour tromper plus qu’autre chose. Car les faits montrent une tout autre réalité. Complètement différente. C’est à en perdre le nord « et le sud aussi ». J’ai beau cherché une explication convaincante, je n’en ai trouvé malheureusement qu’une : le mot « neutre » a certainement une toute autre acception du côté d’Alger. Et ce n’est pas hélas les preuves qui manquent. Il y en a à la pelle.
Le président Bouteflika a donné, il y a quelques semaines, une interview au journal espagnol El Pais. Rien de plus normal dites-vous ? C’est un chef d’État qui doit faire les mains et les pieds pour la défense des intérêts suprêmes de son pays. Il faut plutôt s’en féliciter surtout qu’elle coïncidait avec la visite officielle du roi d’Espagne à Alger. Toutefois, au lieu de cela, l’essentiel de son propos a porté sur la question du Sahara occidental et bien naturellement sur son voisin de l’Ouest, le Maroc. Il faut dire que c’est une terrible obsession pour les officiels algériens. Pour preuve, pratiquement tous les dirigeants du monde qui débarquent à Alger, se font carrément harceler avec ce différend sur le Sahara… en les amadouant avec les armes stratégiques algériennes : le gaz et le pétrole. Et parfois, ces mêmes officiels algériens ne s’embarrassent même plus de subtilités diplomatiques pour les faire carrément… chanter. C’est vous dire à quel point on peut aller. Le Sahara occidental mérite tous les sacrifices pourrait-on dire.
Qu’a dit le président algérien de bien consistant dans son interview ? On ne peut qu’être soulagé et heureux de le voir affirmer, solennellement, que l’Algérie ne ferait jamais la guerre au Maroc pour cause du Sahara. Sous-développés que ces deux pays sont, il faut dire ce n’est pas ce dont ils ont besoin le plus. Mais notre joie ne dure pas longtemps. Car un peu plus loin, et malgré son âge et même sa maladie, on découvre un autre Bouteflkia, plus va-t-en guerre, plus belliqueux, plus haineux… D’autant que l’Algérie va probablement dépenser pour son armement le chiffre incroyable de 15 milliards de dollars US. On se croirait revenu réellement aux années 70 du siècle passé, marquée par la guerre froide.
En fait, Bouteflika menace ni plus ni moins que de lancer le Polisario, son Polisario sur le Maroc, le pays de sa naissance et de toute sa scolarité, si aucune solution, la sienne bien évidemment, n’est pas trouvée au conflit du Sahara occidental. En fait, l’Algérie a n’importe quel moment peut déclarer la guerre au Maroc par Polisario interposé. D’ailleurs, il a déjà fait, qu’est-ce qu’elle en empêcherait ? Donc dire que l’Algérie ne ferait pas la guerre à cause du Sahara est une pure mystification. Un mensonge des plus éhontés. Il faut peut-être un jour que Bouteflika assume ouvertement et clairement ses soutiens tous azimuts au Polisario. Mais on pourra toujours attendre…
On n’a pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que M. Bouteflika se contredit allègrement. Intelligent qu’il est, il en est certainement conscient. Mais il n’en a cure. Tant qu’il va embêter le voisin, toutes les contorsions verbales sont possibles. Et toutes les manœuvres aussi. On n’a qu’à voir comment ses diplomates se démènent comme des fous enragés pour défendre les terroristes du Polisario. S’ils faisaient autant d’efforts pour leurs concitoyens, ils seraient les plus heureux au monde. Mais malheureusement, on n’a jamais les dirigeants que l’on mérite.
Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Que l’Algérie qui a souffert et qui souffre encore du terrorisme ne trouve aucun inconvénient de le nourir et même de l’encourager chez le voisin. Au lieu de parler de coopération et de développement économiques, les dirigeants arabes n’ont aucune pudeur à appeler, dans les médias internationaux en plus, aux guerres et à l’effusion de sang. Que, par la suite, les Arabes aient la réputation de sanguinaires devant l’Éternel n’est absolument pas usurpée. La preuve, même leurs présidents, censés leur donner le bon l’exemple de pondération et de retenue, sont les premiers à leur montrer le chemin de la destruction et la désolation.
Il est donc plus que patent que le mot « neutre », comme nous l’avons constaté, signifie bien autre chose chez Bouteflika et ses amis : tout faire pour faire perdurer un conflit absurde quitte à utiliser les armes et à semer la mort. Une situation qui coûte cher en termes d’argent. On aurait bien aimé qu’il serve à développer l’Algérie, un pays immensément riche, dont une grande partie de la population, hélas !, vit dans une misère noire. Quant aux milliers de réfugiés sahraouis, que l’on exhibe comme du bétail à tous ceux qui veulent les voir, qu’ils continuent à moisir dans des camps de Tindouf, l’une des régions les plus inhospitalières au monde. Et ce juste pour donner à certains l’impression d’être importants. Que des mégalomanes arabo-baâthistes vraiment... inhumains !
Le président Bouteflika a donné, il y a quelques semaines, une interview au journal espagnol El Pais. Rien de plus normal dites-vous ? C’est un chef d’État qui doit faire les mains et les pieds pour la défense des intérêts suprêmes de son pays. Il faut plutôt s’en féliciter surtout qu’elle coïncidait avec la visite officielle du roi d’Espagne à Alger. Toutefois, au lieu de cela, l’essentiel de son propos a porté sur la question du Sahara occidental et bien naturellement sur son voisin de l’Ouest, le Maroc. Il faut dire que c’est une terrible obsession pour les officiels algériens. Pour preuve, pratiquement tous les dirigeants du monde qui débarquent à Alger, se font carrément harceler avec ce différend sur le Sahara… en les amadouant avec les armes stratégiques algériennes : le gaz et le pétrole. Et parfois, ces mêmes officiels algériens ne s’embarrassent même plus de subtilités diplomatiques pour les faire carrément… chanter. C’est vous dire à quel point on peut aller. Le Sahara occidental mérite tous les sacrifices pourrait-on dire.
Qu’a dit le président algérien de bien consistant dans son interview ? On ne peut qu’être soulagé et heureux de le voir affirmer, solennellement, que l’Algérie ne ferait jamais la guerre au Maroc pour cause du Sahara. Sous-développés que ces deux pays sont, il faut dire ce n’est pas ce dont ils ont besoin le plus. Mais notre joie ne dure pas longtemps. Car un peu plus loin, et malgré son âge et même sa maladie, on découvre un autre Bouteflkia, plus va-t-en guerre, plus belliqueux, plus haineux… D’autant que l’Algérie va probablement dépenser pour son armement le chiffre incroyable de 15 milliards de dollars US. On se croirait revenu réellement aux années 70 du siècle passé, marquée par la guerre froide.
En fait, Bouteflika menace ni plus ni moins que de lancer le Polisario, son Polisario sur le Maroc, le pays de sa naissance et de toute sa scolarité, si aucune solution, la sienne bien évidemment, n’est pas trouvée au conflit du Sahara occidental. En fait, l’Algérie a n’importe quel moment peut déclarer la guerre au Maroc par Polisario interposé. D’ailleurs, il a déjà fait, qu’est-ce qu’elle en empêcherait ? Donc dire que l’Algérie ne ferait pas la guerre à cause du Sahara est une pure mystification. Un mensonge des plus éhontés. Il faut peut-être un jour que Bouteflika assume ouvertement et clairement ses soutiens tous azimuts au Polisario. Mais on pourra toujours attendre…
On n’a pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que M. Bouteflika se contredit allègrement. Intelligent qu’il est, il en est certainement conscient. Mais il n’en a cure. Tant qu’il va embêter le voisin, toutes les contorsions verbales sont possibles. Et toutes les manœuvres aussi. On n’a qu’à voir comment ses diplomates se démènent comme des fous enragés pour défendre les terroristes du Polisario. S’ils faisaient autant d’efforts pour leurs concitoyens, ils seraient les plus heureux au monde. Mais malheureusement, on n’a jamais les dirigeants que l’on mérite.
Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Que l’Algérie qui a souffert et qui souffre encore du terrorisme ne trouve aucun inconvénient de le nourir et même de l’encourager chez le voisin. Au lieu de parler de coopération et de développement économiques, les dirigeants arabes n’ont aucune pudeur à appeler, dans les médias internationaux en plus, aux guerres et à l’effusion de sang. Que, par la suite, les Arabes aient la réputation de sanguinaires devant l’Éternel n’est absolument pas usurpée. La preuve, même leurs présidents, censés leur donner le bon l’exemple de pondération et de retenue, sont les premiers à leur montrer le chemin de la destruction et la désolation.
Il est donc plus que patent que le mot « neutre », comme nous l’avons constaté, signifie bien autre chose chez Bouteflika et ses amis : tout faire pour faire perdurer un conflit absurde quitte à utiliser les armes et à semer la mort. Une situation qui coûte cher en termes d’argent. On aurait bien aimé qu’il serve à développer l’Algérie, un pays immensément riche, dont une grande partie de la population, hélas !, vit dans une misère noire. Quant aux milliers de réfugiés sahraouis, que l’on exhibe comme du bétail à tous ceux qui veulent les voir, qu’ils continuent à moisir dans des camps de Tindouf, l’une des régions les plus inhospitalières au monde. Et ce juste pour donner à certains l’impression d’être importants. Que des mégalomanes arabo-baâthistes vraiment... inhumains !