mercredi, janvier 02, 2008

Adgherni enrage, et les Amazighophobes, et leurs rejetons

Ce terrible et digne fils des Aït Baâmran est vraiment un cas à part au sein de toute la mouvance amazighe. Et il le prouve chaque jour. Pour ceux qui l’ignorent, rappelons-leur que dans le Souss et même ailleurs les Aït Baâmran, de par leur longue histoire, ont toujours eu la réputation d’être des guerriers, des durs même et surtout des gens très sérieux. Des " irgazen " quoi ! Et Dda Hmad est plus qu’un " argaz " dans son engagement amazigh. Pour preuve, depuis plusieurs mois d’affilée, il occupe, tout seul, la scène médiatique marocaine. On peut même l’élire comme l’homme marocain de l’année. Il le mérite amplement. Incontestablement.

À n’en pas douter, toute son agitation politique et ses coups très médiatiques sont tout bénéf pour la question amazighe. Car, grâce à lui, elle s’internationalise. Doucement mais sûrement. Une situation qui est loin de faire que des heureux. D’après vous, pourquoi voulait-on attenter à sa vie ? Heureusement que ce projet plus que diabolique a été un échec. Comme quoi, si on le titille régulièrement, le régime marocain peut facilement tourner casaque et renouer avec ses méthodes d’antan. C’est-à-dire des assassinats en tout genre alors qu’il a encore un mal fou à régler son passif sanguinaire, qui le poursuit encore et toujours comme une malédiction.

Toujours est-il que Dda Hmad, et il faut vraiment lui savoir gré à ce niveau-là, continue de nourrir l’actualité et même de la faire, parfois, bien malgré lui (l’incroyable débilité du ministère de l’Intérieur voulant dissoudre le PDAM à titre d’exemple). Il ne passe pas un seul jour sans que l’on lui consacre un ou deux articles. Les uns- les Amazighophobes de tous poils- bien évidemment pour le vouer aux gémonies et les autres, toujours des Amazighs, pour l’encenser autant que faire se peut.

Le dernier papier qui lui a été consacré par le magazine Nichane (avant d’être un mot darija, n’en déplaise à Benchemsi & co, " nichane " est surtout un adverbe on ne peut plus amazigh pour dire directement) entre dans la première catégorie. D’ailleurs, peut-il en être autrement ? Même si je l’ai lu avec une extrême difficulté car ponctué de phrases de l’idiome " aroubi " de Benchemsi et consorts. Probablement uniquement pour faire très… joli (rire). À franchement parler, je ne vois pas d’autres raisons. Car il suffit d’un seul coup d’œil pour se rendre compte, très aisément, qu’il a été écrit en arabe classique avant de lui ajouter un mot par-ci et une autre phrase par-là de ce qu’ils appellent le darija ! Vraiment pathétique ! Passons !

Depuis toujours, Dda Hmad n’a jamais été ménagé par les fils à papa de Nichane et Tel Quel. C’est carrément leur tête de Turc sur lequel ils se défoulent comme ils l’entendent. Et là, on a même osé, et c’est vraiment le toupet, le traiter d’avocaillon raté. Rien que cela. Ça va les jambes ? Waw ! Pire, " Modestes " qu’ils prétendent être, ils se sont même érigés en Dieu pour le juger. De la manière la plus impitoyable. Mais le pire dans tout cela, c’est qu’ils ont fait son portrait sans même aller le voir. Bonjour le professionnalisme journalistique ! A moins de vouloir lui faire un portrait " posthume " sans qu’il soit mort. Vraiment la connerie chez certains est quasiment une deuxième nature pour ne pas dire génétique.

En fait, et c’est vraiment une constante, lorsqu’il s’agit de l’amazighité, les Makhzeniens et leur progéniture, comme ce Benchemsi et sa clique d’obsédés du sexe et d’autres sujets racoleurs, perdent carrément le nord et le sud aussi ( pour l’objectivité, il ne faut trop leur demander, ils ne la connaissent même pas) et n’hésitent pas à verser dans la vulgarité la plus immonde. Les insultes qu’ils adressent régulièrement et constamment- en passant cela zâma sous le mode de l’ironie- aux Amazighs du haut de leurs très petits torchons en sont la preuve. Il est certain que vous avez déjà remarqué tout cela si vous lisez régulièrement leurs salades … plus qu’avariées.

Mais, puisqu’ils ne veulent pas changer, la meilleure réponse c’est de les boycotter. Définitivement. Totalement. Et faire, comme dirait ironiquement l’autre, la caravane amazighe passe à bride abattue et les … Sans oublier de leur adresser, joyeusement, bruyamment, en s’éloignant un gros " bu-ffi ", comme le veut bien notre tradition on ne peut plus amazighe. Histoire de les enrager. Un peu plus.