Un pur produit de l’idéologie wahabite, répondant au nom d’El Maghraoui, n’a pas trouvé mieux, dans un Maroc socialement sinistré, que d’éructer un avis religieux légalisant la pédophilie dans sa forme la plus abjecte. Et ce, en affirmant le plus naturellement du monde qu’une fille de… 9 ans peut avoir des rapports sexuels le plus normalement du monde et donc bonne à être violée, pardon à être mariée. Illico presto. Un vrai scandale qui a ému plus d’un. Et heureusement. Car le fquih en question va probablement être traîné devant les tribunaux.
Mais sur quoi s’est-il basé pour nous bassiner avec ses âneries pour le moins criminelles ? Bien évidemment, sur la vie du prophète. À ce qu’il paraît, celui-ci a convolé - il y a 1400 ans il faut le préciser- en justes noces avec Aicha à l’âge de 9 ans. Même si un accord à ce sujet entre historiens et religieux n’a pas encore été trouvé. Car d’autres versions affirment qu’à son mariage Aicha était plus âgée que cela.
En réalité, ce n’est pas cela qui nous intéresse. Comme tous les intégristes bornés, El Maghraoui a oublié une importante chose : le monde évolue à une vitesse incroyable. Ce qui est facilement acceptable hier ne l’est plus aujourd’hui. En fait, les mœurs et les systèmes de valeur ont changé de fond en comble en un siècle et à plus forte raison en 14 siècles.
Et c’est cela, hélas, le plus grand problème de tous ceux qui se proclament à tue-tête de grands connaisseurs de l’Islam. En fait, ils sont hors du temps. Ils sont définitivement sclérosés sans aucun espoir de les voir, un jour, se remettre en question. D’où le sous-développement chronique des pays où des charlatans de cet acabit ont pignon sur rue.
D’ailleurs, dans certains forums marocains, si incroyable que cela puisse être, certains n’ont pas hésité un seul instant, toute honte bue, à prendre sa défense avec un zèle déconcertant. En invoquant encore et toujours le même argument débile : l’islamophobie. En fait, la bêtise, et c’est le moins que l’on puisse dire, a encore de beaux jours devant elle. Grâce, en grande partie, à un système éducatif moyenâgeux qui n'a de cesse de la nourrir.