En effet, ils ont été littéralement kidnappés de leur domicile par les forces sécuritaires libyennes la nuit du 16 décembre dernier.
Les mêmes forces libyennes reviennent à la charge deux jours après pour investir la maison familiale et la passer au peigne fin à la recherche de documents compromettants les deux jeunes activistes amazighs.
Au moment où les condamnations fusent de partout dans le monde contre le traitement fait à la population amazighe, le régime libyen fait la sourde oreille. Pire, il choisit même l’escalade.
Ainsi, ses forces de sécurité ont convoqué le père des deux jeunes militants, le docteur Fathi Bouzkhar, pour lui faire subir un interrogatoire des plus musclés tout en fouillant en même temps, de fond en comble, pour une deuxième fois d’affilé, la maison familiale.
À rappeler que les deux jeunes font partie du congrès mondial de la jeunesse amazighe, une structure organisationnelle supranationale, créée récemment, qui regroupe des militants amazigh de toute l’Afrique du Nord et de la diaspora.
À en croire le site web tamazighapress.com, c’est cette même organisation qui a appelé tous les militants des droits de l’homme à un sit-in de protestation devant la représentation diplomatique de la Libye à Rabat le 2 janvier prochain.
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