ilQue le sort peut on ne peut plus ironique ! L'Amérique du tout libéralisme se serait-elle reniée ? Aurait-elle allégrement ses propres sacro-saints principes (qu’elle impose allégrement aux autres via la Banque mondiale et le Fond monétaire international) ? Hélas, il faut bien le croire. Surtout si l'on suit les informations nous parvenant de Washington et de New York. Pour éviter une crise pire que celle de 1929, les Américains n'ont trouvé mieux que de lever la somme incroyable de 700 milliards de dollars. Et ce, pour sauver les banques américaines qui auraient trouvé, dans d’autres circonstances, l’intervention du gouvernement plus que condamnable, scandaleuse.
Pourquoi a-t-on arrivé à une telle situation ? En fait, c'est le manque de réglementation. Nous avons eu affaire à une véritable jungle dans tout le sens du terme. Et c'est ce que tous les économistes du monde peuvent vous expliquer. Lisons ce que nous dit un très grand économiste américain, Nouriel Noubini : " La crise est le résultat des excès du libéralisme et du "laisser-faire" de ces dix dernières années. Les régulateurs ont cru aux vertus du marché libre et de l'autorégulation. Leur jugement était inapproprié. La leçon est claire : nous avons besoin d'une meilleure régulation."
Pendant ce temps là, la réponse du gouvernement américain, surprenante qu'elle est, n'est pas du tout goût de tout le monde. Un sénateur américain, Newt Gringich pour le nommer, l'a décrite comme non américaine. Autrement dit, elle ne fait pas partie des traditions de l'oncle Sam. Et il a plus que raison. Mais est-ce que Bush a-t-il une autre solution ? Absolument pas. Vous n'avez qu'à voir comment les plus grandes bourses internationales jouent, fébrilement, au yo-yo au gré de l'humeur qui règne au Capitole et à Wall Street.
D'autant plus que les gouvernements des pays les plus industrialisés, ayant pris peur des conséquences de cette crise, le pressent d'aller de l'avant. Ainsi, le premier ministre australien n'a pas hésité, dans ce que beaucoup auraient qualifié d’intervention dans les affaires d’un pays souverain, à demander aux démocrates et aux républicains de dépasser leurs clivages et accepter la solution des 700 milliards de dollars et éviter la catastrophe.
Il est plus qu'urgent, pour conclure, de revoir les méthodes spéculatives du capitalisme financier et instituer des règles saines. Car on ne peut tout simplement laisser les choses telles qu'elles sont. Il faut savoir, si injuste que cela puisse paraître, que ce sont les contribuables américains qui payent les pots cassés. Alors qu’ils n'ont jamais été mêlés aux jeux malsains de Wall Street et consorts. Mais est-ce que les magnats de la finance américains auraient fait un geste pareil, dans d’autres conditions, envers les citoyens américains les plus mal lotis ? Je pense que vous connaissez la réponse.
Pourquoi a-t-on arrivé à une telle situation ? En fait, c'est le manque de réglementation. Nous avons eu affaire à une véritable jungle dans tout le sens du terme. Et c'est ce que tous les économistes du monde peuvent vous expliquer. Lisons ce que nous dit un très grand économiste américain, Nouriel Noubini : " La crise est le résultat des excès du libéralisme et du "laisser-faire" de ces dix dernières années. Les régulateurs ont cru aux vertus du marché libre et de l'autorégulation. Leur jugement était inapproprié. La leçon est claire : nous avons besoin d'une meilleure régulation."
Pendant ce temps là, la réponse du gouvernement américain, surprenante qu'elle est, n'est pas du tout goût de tout le monde. Un sénateur américain, Newt Gringich pour le nommer, l'a décrite comme non américaine. Autrement dit, elle ne fait pas partie des traditions de l'oncle Sam. Et il a plus que raison. Mais est-ce que Bush a-t-il une autre solution ? Absolument pas. Vous n'avez qu'à voir comment les plus grandes bourses internationales jouent, fébrilement, au yo-yo au gré de l'humeur qui règne au Capitole et à Wall Street.
D'autant plus que les gouvernements des pays les plus industrialisés, ayant pris peur des conséquences de cette crise, le pressent d'aller de l'avant. Ainsi, le premier ministre australien n'a pas hésité, dans ce que beaucoup auraient qualifié d’intervention dans les affaires d’un pays souverain, à demander aux démocrates et aux républicains de dépasser leurs clivages et accepter la solution des 700 milliards de dollars et éviter la catastrophe.
Il est plus qu'urgent, pour conclure, de revoir les méthodes spéculatives du capitalisme financier et instituer des règles saines. Car on ne peut tout simplement laisser les choses telles qu'elles sont. Il faut savoir, si injuste que cela puisse paraître, que ce sont les contribuables américains qui payent les pots cassés. Alors qu’ils n'ont jamais été mêlés aux jeux malsains de Wall Street et consorts. Mais est-ce que les magnats de la finance américains auraient fait un geste pareil, dans d’autres conditions, envers les citoyens américains les plus mal lotis ? Je pense que vous connaissez la réponse.
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