Dans les environs d’Agadir, un Irlandais quasiment sénile impliqué, dernièrement, dans la prostitution enfantine -abus sexuel sur deux garçons de moins de 16 ans- a écopé d’un an de prison -on ne sait pas si c’est ferme ou avec sursis- et 10 000 dh d’amende. Autant dire rien du tout. Sous d’autres cieux, ce sinistre pédophile aurait vraiment risqué gros. Il aurait été probablement coffré pour le restant de ses jours. Illico presto. Sans discuter. Car l’on ne s’amuse jamais à laisser des malades de cet acabit libres dans la nature. Le danger qu’il pose à la société, surtout aux plus faibles de ses membres, étant extrêmement important.
Mais qui s’en soucie ? En tous les cas pas le régime de Rabat et son système d’ " in-justice(s) ", qui n’est mobilisé, comme vous le savez certainement, que pour bâillonner les voix discordantes et mater impitoyablement les crève-faim désespérés. En réalité, par ces condamnations horriblement insignifiantes et scandaleusement laxistes, le Makhzen lance un appel d’air à tous les pervers sexuels du monde. " Au royaume désenchanté, nous avons une surpopulation féminine et surtout enfantine que vous pouvez violer à votre guise, sans rien risquer", tel est son message on ne peut plus… racoleur. Vous devez trouver tout cela on ne peut plus triste et insupportable, je vous le concède tout à fait. Mais que faire !
Des années durant, les officiels de Rabat ont tellement fermé l’œil s’ils n’ont pas encouragé, allègrement, le tourisme sexuel que le Maroc peut aisément se targuer d’être la Thaïlande de la Méditerranée. En fait, à y regarder de plus près, ce n’est nullement usurpé. C’est tellement vrai ! Tous ceux qui veulent assouvir leurs désirs les plus vils sont les bienvenus. Et comme cela ne suffisait pas, le régime fait même des compagnes de promotion en… Arabie. Ce qui est quand même le comble. L’on sait tous qu’une bonne partie des touristes provenant de cette région du monde, sexuellement refoulés, ne sont que des Abou Nouas –sans forcément être des poètes-, obnubilés que par une seule et unique chose : les plaisirs de la chair. D’autant plus qu’ils peuvent s’adonner, au Maroc, à leur sport favori dans l’impunité la plus totale. Au vu et au su de la plèbe complètement dépassée et totalement impuissante.
Il faut savoir que ces touristes arabes, qui ne sont sortis du Moyen Âge qu’à la faveur de la richesse de leur sous-sol, ont carrément un traitement de faveur de la part des autorités marocaines. Et c’est le cas de le dire. Ils sont on ne peut plus gâtés. Il ne faut jamais les fâcher. Ceux par exemple qui sont impliqués dans des scandales sexuels qui ont fait les manchettes de la presse ne sont jamais traduits devant la justice. On les invite juste à rentrer chez eux. Gentiment. Sans plus. Comme si de rien n’était. De mémoire de Marocain, aucun Saoudien n’a jamais été inquiété et à plus forte raison emprisonné. Aussi graves que puissent être ses déboires… sexuels ! Nos " frères d’Arabie ", comme les appellent une bonne partie de Marocains sans aucune once d’honneur, peuvent donc " niquer " - il faut dire les choses telles qu’elles sont- autant d’enfants et de femmes qu’ils veulent, personne ne va le leur reprocher et encore moins les déranger.
Plus grave encore, atteindre le chiffre de 10 millions de touristes mérite tous les sacrifices, pourrait-on dire. Même au dépens de milliers de vies d’indigènes brisées. On l’a vu avec le scandale du Belge, le tristement célèbre Philippe Serfati, qui a défrayé la chronique en son temps. Voilà la personnification de la perversité " inhumaine " dans sa forme la plus hideuse. Malgré la gravité des faits qui sont reprochés à ce malade diabolique, il n’a jamais été inquiété par le régime marocain. C’est connu celui-ci n’excelle, bizarrement, que dans la répression tous azimuts de tous ceux qui lui tiennent encore un peu tête, comme c’est le cas des pauvres étudiants amazighs, jetés et quasiment oubliés dans ses geôles glauques de Meknès et d’Imtghern.
Il faut être aveugle pour ne pas le voir : depuis belle lurette, les mafias- très liées au pouvoir- de la prostitution et du proxénétisme ont tout simplement fait main basse sur tout un pays, dont les habitants, jusqu’à hier, auraient préféré mettre fin à leurs jours que de voir leur honneur et leur dignité salies, traînées dans la frange de l’opprobre. En fait le Maroc a changé. Complètement. Totalement. Mais en pire, hélas ! Il est même devenu un exportateur inégalable de chair fraîche pour les pays du Golfe. La presse marocaine a rapporté pas plus qu’il y a quelques mois que plus de 35 mille marocaines se prostituent en... Jordanie. Impressionnant, n’est ce pas ? Et pourtant le royaume hachémite est encore plus pauvre que le Maroc.
Toujours est-il que le phénomène a pris de telles proportions que ce pays a décidé d’interdire une fois pour toute l’entrée de son territoire aux Marocaines de moins de 35 ans. Sans que la diplomatie marocaine ne s’en offusque ! Par ailleurs, et c’est vraiment intéressant à savoir, par quel subterfuge toutes ces femmes décrochaient si aisément les visas pour l’eldorado… jordanien ? Toujours selon la presse marocaine, elles reçoivent, dans la majorité des cas, des contrats pour " chanter " dans les cabarets interdits, semble-t-il, à la gent féminine locale.
C’est là, mes chers lecteurs, qu’on voit l’utilité de Studio 2M & co si jamais elle vous a échappé. Comme quoi les millions de fonds publics que ces émissions ont englouti ont quand même servi à quelque chose. Ils ont permis- et c’est le cas de le dire- l’éclosion de vocations on ne peut plus prometteuses. Pour le plus grand bonheur des " frères libidineux " du Golfe. Pauvre Maroc et pauvres Marocains !
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