Le Premier ministre Jettou -dont on avait dit qu’il est d’origine amazighe - a lu le « bilan » de son gouvernement devant un parlement quasiment vide. Pire, même des ministres n’ont pas daigné honorer de leur présence le discours de Dda Jettou. Ce qui en dit long sur la crédibilité de ses affirmations et de son gouvernement.
La seule explication à ses nombreuses défections : nous sommes à l’approche de la mascarade électorale, il faut donc s’intéresser au plus urgent et surtout au plus important. A savoir garder, coûte que coûte, son strapontin de député- et celui de ses enfants pour certains « politiciens » quasiment séniles - et se faire, indûment, des millions de dirhams sous la voûte dorée du parlement.
Un parlement qui n’en est vraiment pas un. Il faut savoir qu’il n’a absolument aucun rôle. Sauf peut être donner le change à ceux qui ne connaissent pas vraiment réellement les mœurs « politiques » marocaines.
Toujours est-il que nous avons assisté à un discours qui a fait dans l’auto-encensement jusqu’à l’extrême –peut-il en être autrement ? D’ailleurs, M. Jettou avait déclaré tout de go, sans sourciller que son gouvernement « a honoré tous ses engagements, il les a même dépassés dans bon nombre de domaines ». Il ensuite fait la lecture d’un certain nombre projets que son gouvernement, semble-t-il, a fait aboutir.
L’on a eu donc droit à une suite infinie de chiffres indigestes et de réalisations abstraites parce que tout trop générales. Il n’a jamais été dans le détail pour que le commun des mortels puissent saisir ce dont il veut parler. Sinon, le reste est un ensemble d’intentions pour ne pas dire de vœux pieux. Il a oublié que dans la politique, ce n’est pas les gestes qui comptent mais les actes. Encore faut-il qu’il soit un vrai politicien pour le savoir.
Mais qu’a-t-il dit M. Jettou sur ses réalisations concernant l’amazighité- parce que nous sommes amazighs ? Rien du tout. Il n’a même pas pipé un seul mot. Ce qui est en lui-même révélateur. Parce que son bilan est on ne peut plus inexistant. S’il est réellement le responsable de l’action gouvernementale, comme il essaye de ne le faire croire, rappelons-lui qu’il s’est évertué pour faire de l’enseignement de l’amazigh un véritable bide, l’accès de la culture amazighe aux médias une mascarade, l’avènement de la télévision amazigh jeté aux calendes grecques fautes, nous dit-on, de moyens financiers – alors quand il s’agit des télévisions arabes son gouvernement en a toujours à gogo…. Restons là parce que la liste est affreusement longue !
Plus grave encore, Jettou a affirmé une chose incroyable- pour nous Amazighs. « Le Maroc, dit-il, a définitivement consolidé la démocratie, les libertés et les droits de l'Homme. » Rien que cela. Quid alors des interdictions des prénoms amazighs ? Qu’en est-il de l’interdiction insupportable de la langue amazighe dans les administrations marocaines au fin fond même des régions à majorité amazighe ? Comment peut-on expliquer le viol systématique- avec la bouteille de Coca Cola- de plusieurs pauvres étudiants amazighs afin de leur arracher des aveux ? Pourquoi traîner en justice Abdelaziz Elouazani alors qu’il n’a fait que combattre, autant se faire se peut, l’expropriation des Amazighs de leur terre ? …
Le moins qu’on puisse dire, c’est que lorsque M. Jettou parle des droits de l’Homme, il ne pense probablement pas aux Amazighs. Pour ceux qui ne sont pas au courant -c’est une constante chez le régime raciste du Maroc- ces derniers ne sont pas encore des hommes… D’où toutes les exactions, inadmissibles au demeurant, dont ils sont continuellement victimes. Mais le plus grave, c’est que ces sous-hommes amazighs forment, encore et toujours, la majorité des Marocains. Autrement dit, Jettou ne fait que s’adresser à une minorité de privilégiés, celle que vous devez, chers lecteurs, certainement deviner.
La seule explication à ses nombreuses défections : nous sommes à l’approche de la mascarade électorale, il faut donc s’intéresser au plus urgent et surtout au plus important. A savoir garder, coûte que coûte, son strapontin de député- et celui de ses enfants pour certains « politiciens » quasiment séniles - et se faire, indûment, des millions de dirhams sous la voûte dorée du parlement.
Un parlement qui n’en est vraiment pas un. Il faut savoir qu’il n’a absolument aucun rôle. Sauf peut être donner le change à ceux qui ne connaissent pas vraiment réellement les mœurs « politiques » marocaines.
Toujours est-il que nous avons assisté à un discours qui a fait dans l’auto-encensement jusqu’à l’extrême –peut-il en être autrement ? D’ailleurs, M. Jettou avait déclaré tout de go, sans sourciller que son gouvernement « a honoré tous ses engagements, il les a même dépassés dans bon nombre de domaines ». Il ensuite fait la lecture d’un certain nombre projets que son gouvernement, semble-t-il, a fait aboutir.
L’on a eu donc droit à une suite infinie de chiffres indigestes et de réalisations abstraites parce que tout trop générales. Il n’a jamais été dans le détail pour que le commun des mortels puissent saisir ce dont il veut parler. Sinon, le reste est un ensemble d’intentions pour ne pas dire de vœux pieux. Il a oublié que dans la politique, ce n’est pas les gestes qui comptent mais les actes. Encore faut-il qu’il soit un vrai politicien pour le savoir.
Mais qu’a-t-il dit M. Jettou sur ses réalisations concernant l’amazighité- parce que nous sommes amazighs ? Rien du tout. Il n’a même pas pipé un seul mot. Ce qui est en lui-même révélateur. Parce que son bilan est on ne peut plus inexistant. S’il est réellement le responsable de l’action gouvernementale, comme il essaye de ne le faire croire, rappelons-lui qu’il s’est évertué pour faire de l’enseignement de l’amazigh un véritable bide, l’accès de la culture amazighe aux médias une mascarade, l’avènement de la télévision amazigh jeté aux calendes grecques fautes, nous dit-on, de moyens financiers – alors quand il s’agit des télévisions arabes son gouvernement en a toujours à gogo…. Restons là parce que la liste est affreusement longue !
Plus grave encore, Jettou a affirmé une chose incroyable- pour nous Amazighs. « Le Maroc, dit-il, a définitivement consolidé la démocratie, les libertés et les droits de l'Homme. » Rien que cela. Quid alors des interdictions des prénoms amazighs ? Qu’en est-il de l’interdiction insupportable de la langue amazighe dans les administrations marocaines au fin fond même des régions à majorité amazighe ? Comment peut-on expliquer le viol systématique- avec la bouteille de Coca Cola- de plusieurs pauvres étudiants amazighs afin de leur arracher des aveux ? Pourquoi traîner en justice Abdelaziz Elouazani alors qu’il n’a fait que combattre, autant se faire se peut, l’expropriation des Amazighs de leur terre ? …
Le moins qu’on puisse dire, c’est que lorsque M. Jettou parle des droits de l’Homme, il ne pense probablement pas aux Amazighs. Pour ceux qui ne sont pas au courant -c’est une constante chez le régime raciste du Maroc- ces derniers ne sont pas encore des hommes… D’où toutes les exactions, inadmissibles au demeurant, dont ils sont continuellement victimes. Mais le plus grave, c’est que ces sous-hommes amazighs forment, encore et toujours, la majorité des Marocains. Autrement dit, Jettou ne fait que s’adresser à une minorité de privilégiés, celle que vous devez, chers lecteurs, certainement deviner.
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