Lahsen Oulhadj
Au Maroc, qui est au demeurant un pays africain, un journal régional a qualifié de crickets noirs les clandestins sub-sahariens qui transitent dans le pays pour pouvoir mettre, au péril de leur vie, les pieds -s’ils y arrivent- dans l’autre côté de la Méditerranée, à savoir l ’Europe. Mais là, c’est encore gentil. Parce qu’il n’y a pas mort d’homme.
Mais là où ça fait vraiment mal, c’est de voir tous ces Africains " cramés " en plein milieu de Paris, car, nous dit-on, ils habitaient tous des habitations insalubres. Est-ce que ces pauvres gens n’auraient pas préféré mieux ? Certainement ! Mais est-ce qu’ils en ont les moyens dans l’une des villes les plus chères au monde ? Certainement pas !
Supposons qu’ils en ont, est-ce qu’ils trouveraient ? Ce n’est pas moins sûr. Car, et c’est tout simplement regrettable pour la ville-lumière, le racisme est bel et bien une réalité très ancrée dans la culture française. Si vous avez un nom à consonance étrangère - plus précisément africaine ou musulmane-, il ne faut même pas rêver d’avoir un logement décent. Vous n’avez nullement intérêt à être noir et en même temps pauvre. Car là vous fermez toutes les portes de sorties et même de secours.
Autre lieu, autre contient. Aux États-Unis plus précisément. C’est exactement le même scénario de souffrance qui se répète. Là aussi, des masses majoritairement noires laissées sans aucune assistance, paradoxalement dans le pays le plus puissant au monde, après le passage du terrible ouragan, affabulé bizarrement d’un doux prénom féminin, Katrina. Mais bon sang, pour quelles raisons étaient-ils restées alors qu’ils avaient été prévenus, se demanderait n’importe quel crédule. Parcequ’ils n’ont pas où aller, parce qu’ils sont très pauvres . Pas d’argent, pas de voitures ; donc impossible d’aller ailleurs.
Il faut savoir qu’aux États- Unis, les plus mal lotis sont les noirs. Ils vivotent majoritairement en bas de l’échelle sociale. Une situation terrible que les politiques anti-sociales des conservateurs au pouvoir n’ont fait qu’empirer.
C’est ainsi, les Noirs vivent partout des situations très difficiles, que ce soit chez eux en Afrique et même en Occident. Quelque chose doit être fait pour ce peuple qui n’a que trop souffert –l ’esclavage, le colonialisme, la dictature- et qui continue malheureusement à souffrir.
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