mardi, mars 10, 2009

The Makhzen will ban Morocco too!

The Moroccan regime has decided that the banning of Amazigh first names inside the country is not sufficient enough. Two or three weeks before, it has sent to all his corrupt consulates all over the world a racist notice forbidding them definitely from then on. I know that is beyond comprehension, which is why we can not comprehend. But it’s not the case of the young Amazigh immigrants, especially in France, Netherland, and Belgium. They were overwhelmingly surprised because they don’t know very well the Makhzen and his fascistic methods.  

But why this move at that time? Sincerely, I don’t have the foggiest idea. As all the totalitarian regimes, even if you bend over backwards for a long time, I am sure you will not find any logical explanation. But we are quite sure of one point: the Moroccan regime is still very amazigh phobic and full of hatred and hate against the indigenous population of North Africa, the Amazigh people. This is as plain as your nose on your face even if his talkative spokespersons and his propagandist media say collectively and constantly the contrary. 

It stands to reason that the Makhzen system has never liked things which have the slighest connection with amazighity, the authentic identity not only of Morocco but also of North Africa on the whole. Even if it appreciates certainly a lot its benfits: the amazigh cuisine, the richness of the country, and most of all to be everlastingly in power. Not to put too fine a point on it, the Makhzen has in effect a lot to do with any colonial and imperial regime, because it is proudly one of them. In any manner, we do need no proofs to show that, his dumb actions speak loudly by themselves.

That being said, if the Amazigh culture is despised and hated at this point, why on earth  doesn’t Rabat go forward- and demonstrate his logic- and prohibit any Amazigh thing in the country? For example all Amazigh food, all Amazigh toponyms (Agadir, Tiznit, Meknes, Fes, Tanger, Anfa…), all Amazigh apparel, etc. As it did before with the name of the country.

As you may know, his authentic name is Marrakech, which gave quite rightly Morocco in English or Maroc in French. In Arabic language, the former official name of Morocco was arabized decades before: it became El Maghreb. Sorry, thought, if I lead you up the garden path because of the title of this story which is  little bit misleading. In point of fact, as we saw it, the real name of Morocco was banned already. It was a huge advance, wasn’t it?   

 

samedi, janvier 31, 2009

Téléchargez En attendant Godot en tamazight !

Si vous êtes un habitué de mon blog, vous devez certainement savoir que j'ai traduit En attendant Godot en tamazight. Vous êtes certainement curieux à quoi ça peut ressembler. Je vous facilite la tâche, car vous pouvez le lire ou le télécharger le plus simplement du monde en cliquant sur ce lien :


Si jamais le lien ne fonctionne pas, écrivez-moi à cette adresse e-mail (lahsen.oulhadj@gmail.com) et je vous envoie le texte illico presto. 

Bonne lecture et si vous avez des remarques n'hésitez surtout pas.  

jeudi, janvier 29, 2009

Meetup francophone : bienvenue chez nous !

L’ambiance est conviviale à souhait. Des visages très souriants. Des regards on ne peut plus accueillants. Ce qui est tout à fait normal, nous sommes au Meetup francophone de Toronto, ces rencontres qui rassemblent, régulièrement, les francophones et les francophiles de  la plus grande métropole canadienne.

À la date annoncée sur le site Internet du Meetup, je me suis pointé au lieu indiqué. Un bar comme il en existe tant d’autres dans le centre-ville. Mais avec une caractéristique propre : la lumière est tamisée pour donner à l’espace un halo de paix et de sérénité. Une invite de tous les instants pour donner libre court à sa virtuosité… française. 

Agglutinée dans un coin du bar où se tient la rencontre d’aujourd’hui, une foule compacte et bigarrée discute ferme. À coup sûr il s’agit de nos mordus du français de Toronto. D’ailleurs, plus on s’approche, plus des sonorités de la langue de Molière viennent nous caresser les oreilles.

Mais avec des accents et des intonations extrêmement divers. Ce qui est tout à fait normal et pour cause. Comme toujours, dans ce genre d’activités, toutes les catégories ethniques et nationales de la francophonie et de la francophilie sont ici représentées.  Il y a là de tout : des Français, des Roumains, des Québécois, des Africains, des Chinois… Un vrai melting-pot humain dont le seul lien est le français ou l’amour du français.

 Jeunesse

Mais ce qui saute le plus facilement aux yeux, c’est la jeunesse du public présent. Étonnant ? Pas tant que cela. En voyant l’enthousiasme, voire même le zèle pour certains, affiché par tout ce beau monde, on peut aisément affirmer que le français a encore et toujours une cote d’enfer. Un pied de nez à ceux qui l’ont vite enterré. Et c’est le moins que l’on puisse dire.

À franchement parler, le français séduit de plus en plus de jeunes personnes d’autant plus que sa maîtrise fait toujours élégant, classe. Bref, chic. C’est du moins ce qui ressort de mes échanges plus que cordiaux avec les gens présents. « Je suis venue ici pour la première fois, nous dit Liz, une charmante canado-chinoise. Et ce, pour avoir l’occasion de pratiquer la langue française que j’ai appris lors d’un séjour d’une année passée dans l’Ouest de la France ».

Abondant dans le même sens, Margarita, sa voisine,  une jeune châtaine slovaque, dit à peu près la même chose, avec une légère pointe de timidité dans le ton. « Même s’il fait un froid de canard dehors, j’ai pris mon courage à deux mains, pour venir pratiquer mon français ici pendant quelque temps. », explique-t-elle un très sourire aux lèvres.

Engagement

Non loin de là. Debout autour d’une haute et longue table rectangulaire, Pierre Gilbert, l’organisateur de ce Meetup, trône au milieu d’un autre groupe de francophones et de francophiles plus masculin que féminin. Un verre à la main, notre Québécois jusqu’au bout des ongles explique longuement les raisons de son engagement. Mais un leitmotiv revient le plus souvent : la défense et la promotion du français.

Même s’il n’a pris les rênes de ce Meetup qu’il y a deux ans, il n’a de cesse de répéter que ces rencontres lui donnent tous les plaisirs du monde. Surtout que les gens n’hésitent jamais à lui manifester leur reconnaissance.

Patron d’une école privée pour l’enseignement des langues et ex-enseignant de français, Pierre Gilbert, joint  en quelque sorte avec ce Meetup francophone  l’utile à l’agréable. Il permet à ceux qui maîtrisent le français de passer un bon moment – et se faire des amitiés- et à ceux qui sont en cours d’apprentissage de se confronter à la réalité du terrain.

En tous les cas, que l’on fasse partie de la première ou de la deuxième catégorie, il y a toujours quelque chose à y gagner  en venant assister au Meetup francophone. Alors, comme le dit si bien, Pierre Gilbert, bienvenue chez nous ! Un chez nous en plein milieu d’une mer anglophone. En tous les cas, c’est toujours mieux que rien.