dimanche, juillet 31, 2011

Soyons solidaires avec Ahmed Aassid !

Aussi incroyable que cela puisse paraître, Ahmed Aassid, l'un des meilleurs chercheurs de l'IRCAM, est menacé de licenciement ! Ahmed Aassid n'est pas que cela, c'est aussi un militant amazigh intègre et l'un des rares intellectuels marocains à braver, avec une grande audace, les interdits et les tabous qui ont toujours servi de cuirasse à l'obscurantisme et à la tyrannie du Makhzen.

Il fait également partie des rares penseurs marocains à avoir soutenu le mouvement du 20 février dès ses débuts.

Voilà, en fait, le véritable motif de son licenciement. D'ailleurs, le recteur de l'IRCAM, Ahmed Boukkous, ne s'en est pas caché lorsqu'il l'avait convoqué pour lui signifier son congédiement !

En réalité, s'il y a quelqu'un qui doit impérativement partir, ce n'est nullement Aassid, mais bel et bien Boukkous ! Comparé à Ahmed Aassid, cet homme n'a rien apporté de concret au combat en faveur de l'amazighté et de la démocratie au Maroc.

Lahsen Oulhadj et Mohamed Bennana.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

" Oulhaj victime de ses traditions vestimentaires

Participer à une constitution préservant l’essentiel des prérogatives royales et avortant au moins temporairement le processus démocratique du pays ne permet pas tout. En tous les cas pas le droit de ne pas porter la tenue traditionnels des « faiseurs » de bey’a. Lahcen Oulhaj a essuyé un refus net lorsqu’il a demandé à être exempté du port de la tenue traditionnel. Le militant amazigh, Professeur à l’université Mohammed V, a finalement décidé de ne pas participer à la cérémonie. Un acte plutôt vain lorsqu’on a fait l’acte d’allégeance le plus fort par les temps qui courent : l’élaboration de la nouvelle constitution."


Le Makhzen supême n'aime pas d'être contrarié par ses affidés !

Soit on est makhzénien à 100%, soit on ne l'est pas !

lahsen.Oulhadj a dit...

Mon homonyme, Lahcen Oulhaj, est un homme majeur et vacciné. C'est même quelqu'un qui a eu un parcours universitaire pour le moins brillant. Il sait à quoi s'en tenir. Qu'il assume donc les conséquences de ses actes. On le sait tous : le Makhzen est de l'ordre du divin. Et donc, toute dissonance est immédiatement châtiée.

Anonyme a dit...

Merci de m’avoir répondu mon cher Lahsen…

Je sais que c’est ton homonyme et je sais aussi que ce sont des années lumières qui vous séparent !

C’est juste une info… puisqu’ il s’agit, dit-on, d’un militant amazigh !

S’il voulait être traité comme un Citoyen libre avec un grand C, il aurait dû dés le départ refuser de participer à cette mascarade alaouite qui célèbre le pouvoir absolu du temple alaouite … Il a oublié que cette Constitution à laquelle il a participé ne lui reconnait pas ce droit … Il n’est qu’un simple sujet de Sa Majesté aux yeux des gardiens de ce temple alaouite malgré sa complicité… involontaire !