Les Marocains ne sont que de vulgaires imitateurs. Croyez-le ou pas, c’est bel et bien la dernière trouvaille que répètent inlassablement, ces derniers temps, tous les makhzeniens, présents massivement sur le net, pour contrer toute velléité révolutionnaire chez leurs compatriotes. Il faut dire que les succès impressionnants des révolutions tunisiennes et égyptiennes –peut-être celle en cours des courageux libyens- commencent vraiment à donner de très « mauvaises » idées à certaines « têtes-brulées » dans le royaume. Pour le régime de Rabat, il y a vraiment de quoi s’inquiéter. Et je le comprends tout à fait, car il y a effectivement plus qu’un péril en la demeure.
D’où cette accusation pour le moins farfelue et, disons, complètement déplacée d’imitation adressée aux Marocains ! Pour tout vous dire, je ne me suis pas empêché d’avoir un fou-rire. Car il y a vraiment de quoi. En fait, c’est littéralement l’hôpital qui se fout de la charité. Car, depuis le départ des Français (il ne faut surtout pas croire qu’il y a eu une quelconque indépendance), il y a plus de 60 ans, le régime marocain n’a fait que copier, bêtement et débilement, les dictatures arriérées du Moyen-Orient en faisant, au passage, une guerre impitoyablement atroce à la véritable identité marocaine, son amazighité. Le but étant de s’assurer une existence éternelle. Ce qui ne peut se faire que via l’arabisation, car celle-ci nourrit toute sorte de dictatures. A-t-il réussi dans son dessein ? Assurément, mais c’est un succès qui porte en lui-même tous les ingrédients d’une mort subite. Autrement dit, le régime est pris à son propre piège.
Le résultat de cette politique volontariste d’imitation azimutale du Moyen-Orient a été catastrophique. Car tout a été importé de là-bas. Comme si le Maroc était une terra nullus. Par voie de conséquence, comme nous pouvons facilement le constater, notre pays est arabe, notre passé est arabe, notre présent est arabe, notre avenir est arabe, notre langue est arabe, notre chanson est arabe, nos programmes de télévision sont arabes... En fait, le Maroc est devenu, au propre et au figuré, une puante décharge publique des pays arabes. Si donc ces pays éternuent, il est bien naturel que le Maroc s’enrhume à la minute près.
Ainsi, il va de soi que lorsque la fièvre révolutionnaire touche ces mêmes pays arabes, le Maroc ne peut en aucun cas se dire prémuni. Comme le martèlent certains qui rêvent debout. Car justement les Marocains sont des imitateurs, comme l’a toujours voulu le Makhzen, mais cette fois-ci pas comme il le souhaite. D’où la perte de son sang froid. Il faut dire que les révolutions des voisins de l’Est posent une très grave menace pour le régime en entier. Imitateurs qu’ils sont, les Marocains peuvent toujours leur emboîter le pas. Parler, dans ces conditions, inlassablement, d’un « exceptionnalisme » marocain est tout simplement une vue de l’esprit. Car il n’existe plus, car c’est lui et personne d’autre qu’il l’a enterré vivant. Que l’on ne s’y trompe pas, le « chergui » révolutionnaire est bel et bien là.
1 commentaire:
la kleptocratie est mise à mal d'est en ouest dans ce que les médias appellent le monde arabe et musulman et si le maroc est arabe et musulman alors tres logiquement et ne serait ce que pour continuer à se revendiquer arabe et musulman, il lui revient de goûter à fin du makhzen kleptomane. c'est l'indépendance confisquée par les "collabos marocains" qui est à nouveau à notre portée.
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