Comme vous le savez tous, le régime algérien ne porte absolument pas dans son cœur son alter-ego marocain. Même s’ils partagent la même idéologie et les mêmes origines ethniques - ils sont tous les deux arabistes et arabes. Pendant des décennies, le régime algérien n’avait de cesse de cultiver une haine féroce contre le Makhzen et même contre tous les Marocains (en 1975, 350 000 d’entre eux, majoritairement des Rifains, ont été expulsés manu militari d’Algérie). Pire, il a fait d’incroyables efforts à transmettre aux Algériens, tous les Algériens, cette même haine à coups de propagande de toutes sortes. À tel point que l’on pourrait penser que pour être pleinement algérien, il faut forcément être anti-marocain.
Règlement de comptes ? Peut-être bien. Mais, si étonnant que cela puisse être, tous les dirigeants algériens sont tous passés par la case Maroc. Certains y sont nés et d’autres y ont grandi. Comme l’actuel président Bouteflika et son ministre de l’Intérieur, Zerhouni (dont le nom vient d’une petite localité dans la région de Fès). Bien plus, certains sont carrément d’origine marocaine, c'est le cas de Ben Bella, qui a découvert récemment qu’il est un Chleuh de la région de Marrakech. Alors que, à son heure de gloire, il a épousé l’arabo-baâthtisme dans sa version la plus extrémiste et la plus raciste. Le pauvre, il pensait qu’il venait du fin fond du désert de l’Arabie alors qu’il est originaire du pied de l’Atlas.
Malgré donc la haine féroce que vouent les dirigeants algériens au régime marocain (même s’ils la sous-traitent à bas prix au Polisario qu’ils soutiennent depuis plus de 30 ans à coups de milliards de dollars), on ne peut pas s’empêcher de remarquer qu’ils sont plus que fascinés par lui. D’où leurs efforts de le singer. Même parfois le plus ridiculement possible. D’ailleurs, les tirades en arabe classique de Bouteflika me rappellent étrangement celle de Hassan II. Peut-être que je me trompe, mais je vous invite à bien étudier la question, je suis sûr que vous allez voir que je ne délire pas.
Hélas, le mimétisme ne s’arrête pas que là. La makhzenisation du régime est aussi électorale. Les élections en Algérie sont devenues un jeu ridicule qui ne convainc personne. Même ceux qui les organisent. Un sport où les Marocains ont une longueur d’avance de plusieurs décennies. Mais le pire, c’est la volonté de sa ‘’majesté’’ Bouteflika de rester au pouvoir. À vie s’il vous plaît. Il ne lui faut plus qu’il déclare le royaume chérifien, populaire et démocratique d’Algérie et se trouver un arbre généalogique qui le rattache, directement de préférence, au prophète. S’il ne le trouve pas chez lui, qu’il vienne au Maroc, il faut savoir que nous avons un savoir-faire exceptionnel dans leur fabrication. Enfin, je ne lui apprends rien, n’est-il pas le plus marocain des Algériens, comme il se qualifie lui-même ?
Règlement de comptes ? Peut-être bien. Mais, si étonnant que cela puisse être, tous les dirigeants algériens sont tous passés par la case Maroc. Certains y sont nés et d’autres y ont grandi. Comme l’actuel président Bouteflika et son ministre de l’Intérieur, Zerhouni (dont le nom vient d’une petite localité dans la région de Fès). Bien plus, certains sont carrément d’origine marocaine, c'est le cas de Ben Bella, qui a découvert récemment qu’il est un Chleuh de la région de Marrakech. Alors que, à son heure de gloire, il a épousé l’arabo-baâthtisme dans sa version la plus extrémiste et la plus raciste. Le pauvre, il pensait qu’il venait du fin fond du désert de l’Arabie alors qu’il est originaire du pied de l’Atlas.
Malgré donc la haine féroce que vouent les dirigeants algériens au régime marocain (même s’ils la sous-traitent à bas prix au Polisario qu’ils soutiennent depuis plus de 30 ans à coups de milliards de dollars), on ne peut pas s’empêcher de remarquer qu’ils sont plus que fascinés par lui. D’où leurs efforts de le singer. Même parfois le plus ridiculement possible. D’ailleurs, les tirades en arabe classique de Bouteflika me rappellent étrangement celle de Hassan II. Peut-être que je me trompe, mais je vous invite à bien étudier la question, je suis sûr que vous allez voir que je ne délire pas.
Hélas, le mimétisme ne s’arrête pas que là. La makhzenisation du régime est aussi électorale. Les élections en Algérie sont devenues un jeu ridicule qui ne convainc personne. Même ceux qui les organisent. Un sport où les Marocains ont une longueur d’avance de plusieurs décennies. Mais le pire, c’est la volonté de sa ‘’majesté’’ Bouteflika de rester au pouvoir. À vie s’il vous plaît. Il ne lui faut plus qu’il déclare le royaume chérifien, populaire et démocratique d’Algérie et se trouver un arbre généalogique qui le rattache, directement de préférence, au prophète. S’il ne le trouve pas chez lui, qu’il vienne au Maroc, il faut savoir que nous avons un savoir-faire exceptionnel dans leur fabrication. Enfin, je ne lui apprends rien, n’est-il pas le plus marocain des Algériens, comme il se qualifie lui-même ?
1 commentaire:
Évidemment les diktat "des démocraties populaires" créent des monarchies héréditaire! On voit bien les exemples les plus éloquents: les frères Castro, Kabila père et fils, et tous les régimes "républicains" arabes qui deviennent des monarchies héréditaires, Égypte Syrie, Tunisie, Yémen, Lybie (la Jamahiriya al 3odma)! Cela prouve simplement que les peuples n'ont encore pas leurs mots à dire!
Bouteflika, va mourir dans son palais "présidentiel" c'est sûr, et on lui fera des obsèques comme il se doit, seulement il doit trouver son héritier, car il n' y a pas longtemps qu'il s'est marié,si, il pourra instituer un conseil de régence, en attendant qu'une éventuelle progéniture soit majeure! C'est triste!La démocratie est en deuil!
A.Toufitri
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