mardi, juillet 22, 2008

Un jeune militant amazigh berné

Amennou Abdellah est un jeune plasticien amazigh. Il met tout son talent au service de la promotion de l'amazighité. On le trouve presque dans toutes les activités amazighes organisées dans le Souss. De telles personnes on ne peut plus dynamiques et sincères, on les encourage du mieux qu'on peut. On ne les casse pas aussi vilement, aussi crassement. Or, c'est exactement ce qu' a fait M. Abilouch. Un comportement d'autant plus incompréhensible qu'il est le président, hélas, de la section agadiroise de l'AMREC, la plus vieille association amazighe au Maroc.

Que s'est réellement passé ? En fait, M. Abilouch avait demandé à Amennou Abdellah de réaliser l'affiche du festival du théâtre amazigh organisé dernièrement dans la capital du Souss, moyennant la modique somme de 1000 dh. Autant dire rien. Mais pas pour tout le monde. Et pour cause. Une fois que notre jeune plasticien a exigé son dû, M. Abilouch a été immédiatement frappé d'une amnésie presque immédiate. Avec une mauvaise foi sans pareil, il a nié catégoriquement le connaître. Pire, il a même prétendu ne l'avoir jamais rencontré et encore moins vu. Ne soyez surtout pas étonné, les adorateurs du dieu dirham sont ainsi. Et ils ne changeront pas de sitôt.

Mais que faire alors autant d'indécence ? Il faut savoir que notre artiste ne roule pas forcément sur l'or- il est issu d'une famille très modeste-, la dite somme ne l'aurait non plus enrichie. Mais il s'est senti trahi. Il a tout simplement adressé au président nationale de l'AMREC une lettre de protestation. En espérant bien sûr avoir son argent surtout que M. Abilouch ne le paye pas de sa poche. Tout le monde sait qu'il a été généreusement subventionné par l'IRCAM.

mercredi, juin 04, 2008

Le front Amyaway veut une TV amazighe

Dans un communiqué, diffusé aujourd’hui sur Internet, le Front Amyaway, une organisation amazighe nouvellement créée, a dénoncé dans tes termes à peine voilés les responsables médiatiques marocains qui ont préféré faire dans la provocation en lançant une nouvelle chaîne de cinéma en lieu et place de la chaîne amazighe.

Les rédacteurs du communiqué ont fait remarquer que ce n’est la première fois que l’on fait peu de cas de tout ce qui a trait à l’amazighité. Les médias publics, rappellent-ils, n’ont jamais eu une réelle volonté de consacrer les 30% de leurs programmes à la production amazighe. Malgré les engagements qui vont dans ce sens.

La démocratisation des médias marocains, précisent-ils, est une nécessité impérieuse. Car, elle permettra de montrer toute la richesse culturelle du Maroc et renforcer, par le fait même, les valeurs de citoyenneté, des droits de l’homme et de démocratie.

Il faut lancer immédiatement la chaîne amazighe, exigent-ils, tout en demandant aux autres associations amazighes de faire pression sur le pouvoir marocain pour l’amener à concrétiser ce projet qu’il a tant promis et qu’il a toujours reporté sine die.